Le président ghanéen John Mahama a décrété un deuil national de trois jours après le crash d’un hélicoptère militaire qui a coûté la vie à huit personnes, dont deux membres clés du gouvernement. Le pays est sous le choc.
Le Ghana est en deuil. Le président John Mahama a annoncé, ce mercredi soir, une période de deuil national de 72 heures à la suite de l’accident d’un hélicoptère militaire dans le sud du pays, survenu dans la matinée. Le drame a coûté la vie à huit passagers, dont deux ministres en fonction : le ministre de la Défense, Edward Omane Boamah, et celui de l’Environnement, Ibrahim Murtala Muhammed.
« Il s’agit d’une tragédie nationale. Le pays est sous le choc de la perte soudaine de hauts responsables gouvernementaux et de militaires », a déclaré Felix Kwakye Ofosu, porte-parole de la présidence.
Drapeaux en berne, présidence suspendue
En signe de respect, toutes les activités officielles de la présidence sont suspendues pour le reste de la semaine, et les drapeaux sont mis en berne sur l’ensemble des bâtiments publics, à compter de ce jeudi 7 août.
Outre les deux ministres, les victimes incluent Muniru Mohammed, coordinateur adjoint à la Sécurité nationale ; Samuel Aboagye, ancien député ; Samuel Sarpong, vice-président du parti NDC ; ainsi que trois membres de l’armée de l’air : le chef d’escadron Peter Bafemi Anala, le lieutenant Mane-Twum Ampadu, et le sergent Ernest Addo Mensah.
Une onde de choc nationale
Ce drame frappe l’appareil d’État au cœur. À ce stade, les causes exactes du crash restent inconnues, mais une enquête militaire a été ouverte. L’émotion est vive dans le pays, et des livres de condoléances ont été ouverts dans les grandes institutions publiques et ambassades.
Le deuil national, décrété jusqu’à nouvel ordre, vise à honorer la mémoire des victimes et à unifier la nation dans cette épreuve.