Afrique en alerte : les catastrophes naturelles dévastent un continent sous-équipé

Le Cameroun et l’Afrique centrale : des dégâts sous-estimés, une résilience encore absente.

Chaque année, les catastrophes naturelles infligent à l’Afrique une facture colossale de 12,7 milliards de dollars, révèle un rapport accablant de la Coalition for Disaster Resilient Infrastructure (CDRI). Inondations, glissements de terrain, tempêtes et cyclones ravagent des infrastructures mal préparées, notamment les bâtiments résidentiels, éducatifs et sanitaires, qui concentrent près de 86 % des pertes annuelles.

Si l’Afrique de l’Est paie le tribut le plus lourd, avec 5,49 milliards de dollars de dégâts, l’Afrique centrale – et particulièrement le Cameroun – n’est pas épargnée. La région enregistre près de 1 milliard de pertes par an, un chiffre sous-estimé selon certains experts, en raison du manque de données précises et de surveillance des infrastructures. Le Cameroun, confronté à des inondations récurrentes (notamment dans les régions de l’Extrême-Nord et du Centre), voit ses écoles, hôpitaux et routes céder face aux intempéries, faute de normes de construction adaptées au climat.

Le rapport alerte : l’absence d’infrastructures résilientes aggrave les dégâts et freine le développement. Alors que l’Afrique contribue pour moins de 4 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle subit de plein fouet les effets du dérèglement climatique. Investir dans la résilience devient une urgence vitale : chaque dollar investi pourrait en économiser jusqu’à sept en réparations futures. Pour l’Afrique centrale comme pour le reste du continent, il est temps de faire de la résilience une priorité stratégique.

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